De l’or dans dans mon jardin

Ah !!! l’automne… Quelle belle saison. Les arbres se parent de rouge, de jaune et d’orange, le climat est encore doux et l’on peut facilement observer certains petits animaux comme les écureuils. Mais, sous ce décor idyllique, un vrai fléau…les feuilles mortes ! Les tapis se formant au sol vont empêcher l’évaporation de l’eau, d’une part et d’autre part, vont favoriser l’humidité et le développement des champignons ou de la mousse. Mais pas de panique. Chez Espace Vert Bernard, nous vous prodiguons quelques conseils pour faire de ces parasites un allié afin que l’automne ne vire pas, pour vous, au cauchemar. Le compost, ça vous parle ? Et bien laissez-nous vous en parler !

Le compost en quelques mots

On appelle compost le mélange de matières organiques et végétales utilisé comme engrais. Celui-ci est issu de la transformation de certains de nos déchets, qui mis en présence d’eau et d’oxygène vont se décomposer en un terreau de couleur sombre, grâce à l’action de micro-organismes. Mais, me direz-vous, où pouvons-nous trouver ces matières organiques ? Et bien, la réponse se trouve dans le titre de cet article. Vous l’aurez compris, je parle bien évidemment de vos feuilles mortes ! Véritable trésor, elles constituent la base de notre compost. Alors comment le fabriquer soi-même? La création de votre compost va s’articuler autour de 4 étapes très simples et vous procurera un grand sentiment d’accomplissement une fois la tâche achevée. C’est bon, vous êtes prêts ? Alors c’est parti.

Étape 1 : Ramassage des feuilles mortes

Pas très amusante d’accord mais il s’agit de l’étape essentielle, par laquelle tout bon jardinier doit passer. Pour cela, munissez-vous de votre meilleur râteau et ratissez les feuilles mortes. Attention cependant, toutes ne sont pas aptes à intégrer votre compost. Prenez soin d’écarter les feuilles malades ou comportant des parasites. Notre petite astuce : si vous avez la chance de posséder une pelouse et une tondeuse, profitez-en pour tondre votre gazon. Vous ferez ainsi d’une pierre deux coups car, en mixant feuilles mortes et herbes coupées vous déclenchez une meilleure activation de votre compost. (et vous ne passerez pas des heures à ratisser !)

Étape 2 : Broyage des feuilles mortes

Vous êtes fiers de votre joli tas de feuilles mortes ? Oui ? et bien passons à l’étape numéro 2 : Le broyage ! Pour ce faire, nous utiliserons un broyeur à végétaux. Il permet de réduire le volume de votre joli tas de feuilles afin de l’ajouter au compost ou d’en faire un paillage. Véritable monstre d’acier, notre broyeur viendra à bout des éléments plus coriaces comme : les aiguilles de certains conifères ou encore les brindilles qui mettraient trop de temps à se décomposer sans cette opération. Si vous ne possédez pas cet engin, vous pourrez toujours étaler les feuilles sur une bâche en plastique puis passer la tondeuse dessus. Toutefois, si durant l’étape numéro 1 vous avez réalisé une tonte de votre pelouse incluant les feuilles, il n’est pas utile de réaliser le broyage.

Étape 3 : Brassage des feuilles mortes

Vous allez maintenant entasser et stocker votre mélange à l’ombre, dans votre composteur. Pour ceux qui se sentent l’âme bricoleuse, (et qui en réalité ne possèdent pas de composteur) quelques planches disposées en carrées (des palettes en bois par exemple) et montées en hauteur, tout en laissant des espaces afin de favoriser l’aération suffiront.Pour la partie un peu plus technique, vous allez maintenant, à la manière d’un mille feuille disposer entre chaque couche de feuilles mortes, (environ 20 cm d’épaisseur) de la matière organique riche en azote : sang desséché, corne torréfiée, ou, un peu moins exotiques, des fientes de volaille… Ajouter aussi un peu d’ancien terreau de feuilles et des activateurs de compost d’origine naturelle comme le purin d’ortie.

Étape 4 : Compostage des feuilles mortes

Nous voici à la dernière étape, enfin : simple mais essentielle. Il s’agit de veiller à ce que votre si précieux tas de feuilles reste toujours légèrement humide et bien aéré. Au bout de 6 mois, retournez-le afin de l’enrichir avec les mêmes matières azotées citées dans l’étape précédente. Votre compost sera utilisable au bout d’un an. Si vous êtes quelqu’un de vraiment très patient, attendez encore 2 ou 3 ans et vous obtiendrez alors un vrai terreau de feuilles.

Voilà, félicitations ! Vous avez réalisé votre propre compost! Faîtes-en maintenant bon usage…

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